Rangement : les 5 erreurs à éviter
- Delphine

- 27 févr.
- 5 min de lecture
Dernière mise à jour : 7 mars
Avoir une maison ordonnée de manière durable et passer moins de temps à ranger, qui n’en a jamais rêvé ?
Quand vient le temps de ranger, il est fréquent de vouloir brûler les étapes pour vite arriver au résultat.
Dans cet article, je vous présente les 5 erreurs à éviter si vous souhaitez maintenir l’ordre dans votre espace intérieur et ne pas avoir la sensation de toujours recommencer.
( 1 ) Ne pas prendre en compte les besoins de chacun
Si vous ne vivez pas seul sous votre toit, il est fortement déconseillé de s’attaquer à un rangement drastique sans consulter les autres habitants. Pourquoi ? Car ce qui fait du sens pour vous n’en fera peut-être pas pour les autres membres du foyer.
Et oui, selon notre personnalité, nous avons tous un mode de rangement bien défini. Ceux qui aiment voir les choses pour savoir qu’elles existent, ou au contraire ceux qui ont besoin d’un visuel plutôt épuré.
Chacun a son propre besoin d’espace, de fonctionnalités et il est important de prendre en compte les besoins et rythmes de vie des uns et des autres afin de s’assurer d’une organisation durable dans le temps et harmonieuse pour tout le monde.
Mon conseil : avant de ranger, communiquez!
Cela vous évitera aussi la charge mentale d’être la seule personne à savoir où se trouvent les objets dans la maison.
( 2 ) Acheter des articles de rangement AVANT de trier (phase organisation)
Qui n’a jamais été tenté d’acheter un beau panier en osier ou une énième boîte d’un magasin suédois en se disant que cette fois-ci, ça va l’aider à s’organiser pour de bon ?
Le problème : vous n’avez ni défini ce qui va aller dedans, ni où vous allez le placer dans la maison. Vous vous dites “Bien sûr que si, je sais ce que je compte y ranger”. En terme de volume, êtes-vous sûr que c’est suffisant pour ce que vous imaginez y ranger ? Ou au contraire, ne serait-ce pas démesuré ?
En triant vos affaires avant de ranger, vous allez libérer des espaces : un tiroir, une boite, une étagère. Vous allez aussi réduire le volume de chaque catégorie d’articles que vous possédez.
Résultat : Les espaces libérés pourront être réutilisés pour ranger d’autres catégories d’objets ; et le volume occupé par une catégorie que vous aviez en tête au moment de l’achat pourrait être réduit suite au tri.
La jolie boîte achetée par anticipation ne sera alors plus adaptée une fois que vous voudrez organiser vos objets.
Gardez en tête que tant que vous n’avez pas trié, vous ne saurez pas d’avance quel volume occupera chacune des catégories. Vous pourriez être surpris de l’espace sauvé après un désencombrement!
Mon conseil : triez, puis évaluez, puis organisez.
( 3 ) S’attaquer à tout en même temps
Quand nous décidons de ranger, souvent, c’est que nous arrivons à bout de ce que nous sommes capables de supporter en terme de désorganisation. Nous sommes alors tentés de vouloir que TOUT soit bien rangé d’un coup. Le risque : se sentir submergé, ne pas en voir le bout, et finir par abandonner.
Imaginez un instant si vous sortez TOUT de vos placards en même temps…
Il faut se le dire, trier, c’est installer temporairement un chaos chez soi. Supporterez-vous que tout votre espace soit en mode chaos le temps de terminer le tri ? Si vous choisissez de tout ranger d’un coup, vous courez le risque d’aller trop vite dans le tri afin d’en voir rapidement la fin, et donc de prendre des décisions que vous pourriez regretter.
Mon conseil : Prenez votre temps, allez-y pas à pas et savourer chaque espace bien rangé. Cela vous donnera de la motivation pour continuer!
( 4 ) S’éterniser sur des objets (phase de tri)
S’il peut être regrettable d’aller trop vite en triant, il peut être vite tentant de s’éterniser sur des objets avant de prendre la décision de le garder ou non.
Commencer à relire un livre pour savoir si vous voulez le garder, plonger dans un album photo qui vous tombe sous la main. Vous perdez alors la concentration et passez 1h à vous remémorer des souvenirs. Ce n’est pas désagréable en soi, mais ce n’est pas l’objectif. Le risque : vous sentir frustrée à la fin de votre phase de tri car vous aurez peu avancé.
Mon conseil : si vous sentez que vous commencez à vous éterniser sur un objet, passez à une autre catégorie d’objets sur laquelle il vous est plus facile de vous décider. Vous vous habituerez alors à la mécanique du choix et vos décisions futures seront plus fluides.
( 5 ) Garder “au cas où”
Erreur classique, la plus fréquente, que nous faisons tous à des degrés différents.
Ce qui nous fait garder un objet dont nous n’avons plus besoin, bien souvent, c’est qu’il est encore en bon état et peut encore servir.
Oui, mais, à vous, vous sera-t-il encore utile ? S’il y a un doute, il n’y a pas de doute : c’est certainement que vous pouvez vivre sans lui (cette phrase est valide aussi dans d’autres contextes!)
Si vous culpabilisez à l’idée de vous départir d’un objet en bon état, pensez aux possibilités : vente, don à une association, revalorisation. Votre objet mérite de vivre une vie dans laquelle il sera utile plutôt que de se terrer au fond de votre tiroir en attendant le jour où vous en aurez peut-être besoin.
Et si vous vous en débarrassez mais que vous en avez vraiment besoin un jour ? Quelles sont vos alternatives ? Utiliser autre chose qui ferait l’affaire ? L’emprunter à un proche ? Le louer ? Je suis sûre que vous saurez faire preuve de créativité pour vous sauver de cette situation!
Garder les cadeaux, ça fait aussi partie des “au cas où” : “au cas où, ma mère verrait que je n’ai plus le vase qu’elle m’a offert pour ma fête”. Vous n’achetez jamais de fleurs ? Débarrassez-vous du vase!
Mon conseil : si vous avez du mal à vous débarrassez d’un objet, essayez de le mettre de côté (dans une boîte par exemple) pendant un temps déterminé (ex: 1 mois) et si vous n’y avez pas pensé ou ne l’avez pas utilisé pendant cette période, c’est votre signe pour vous en départir définitivement.
( Erreur bonus ) : Donner aux proches pour se donner bonne conscience
Dans les alternatives pour continuer à faire vivre un objet, j’ai abordé le sujet du don. Il est tentant de vouloir donner nos objets à nos proches. Plus simple, et en plus, cela peut être vu comme un cadeau pour eux. Le problème : ils auront peut-être du mal à dire non. Surtout si vous déportez (inconsciemment) la culpabilité sur eux avec une phrase “Tu le veux ? Sinon, je le jette”.
Si ce sont des adeptes du “au cas où”, ou qu’ils ont une conscience écologique développée, ils s’encombreront à leur tour. Ce n’est pas ce qu’on leur souhaite.
Alors, proposez, mais n’insistez pas outre mesure. De nombreuses associations ont besoin de dons, elles trouveront pour vous le preneur idéal.
Vous vous retrouvez dans certaines de ces erreurs ? Vous aimeriez aller plus loin et avoir un soutien dans votre parcours de rangement ?
Il me fera plaisir de vous accompagner pour vous donner des conseils adaptés à vos besoins et votre rythme de vie. Parlons-en ensemble lors d’un entretien gratuit de 20 minutes.

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